La santé à Liorac en 1835,
d'après les réponses du maire, F. Beneys
à l'enquête de Cyprien Brard.

page mise en ligne le 18 avril 2016      
La section consacrée À L'HYGIENE ET À LA SANTÉ PUBLIQUE comporte 17 questions dans le questionnaire de Cyprien Brard.
Les réponses nous renseignent sur les habitudes alimentaires, les maladies, les croyances superstitieuses pour combattre les fièvres, et le service médical disponible à cette époque.
Vu l'intérêt du sujet, nous étendrons notre analyse aux réponses de communes plus éloignées de Liorac.
1800-1940 Démographie et mortalité infantile à Liorac.
1811-1911 Les pavés de grès de la forêt de Liorac.
Les carriers de Liorac.
1824 De la fausse monnaie circule à Liorac.
1834 le maire mène l'enquête.
1835, les réponses du maire, F. Beneys, à l'enquête de Cyprien Brard donnent une image détaillée de Liorac :
          L'agriculture en 1835
          L'industrie en 1835
          Hygiène et santé publique en 1835
          Antiquités et Curiosités en 1835
1848-1849 Troubles à Liorac lors de l'élection du premier président de la République au "suffrage universel".
1846-1936 : Evolution des métiers au bourg de Liorac.
1852, l'agriculture à Liorac (enquête statistique)
1853-1854 : de quoi mourrait-on à Liorac ?
1854-1856 : soldats de Liorac pendant la guerre de Crimée
1836-1863 La formidable aventure de la route n°27
          le grand chambardement du bourg
          la naissance du haut Liorac
1876-1904 Construction de la maison d'école
1870-1871 : une guerre oubliée. Soldats de Liorac
1888 Une histoire de loup à Liorac.
1883 Les problèmes d'ordures à Liorac ne datent pas d'aujourd'hui !
1894 L'école de filles à Liorac devient école laïque.
1897-1965 Le bureau de poste de Liorac
1902 Le curé Tafforeau au moment des élections.
Vers 1905, c'était encore le temps des loups à Liorac.
1913 Les pilules roses pour personnes pâles.
1913-1969 L'adduction d'eau, un marathon de plus de 45 ans :
    Avant l'adduction d'eau, les puits.
    1913-1914, une première tentative
    D'une guerre à l'autre
    1958, l'eau arrive enfin dans le bourg !
    1959-1969,10 ans de plus pour alimenter tous les hameaux
1917 Haro sur les nuisibles.
1914-1918 : la guerre
1919-1965 L'autobus de Liorac.
Vers 1920, la laiterie des Bigayres
1922 Le Monument aux morts de Liorac.
1925 L'électrification du bourg.
1939-1945 Deux "Morts pour la France" à Liorac.
1940-1945 Maurice Sarazac, Compagnon de la Libération.
22 juin 1944 : les troupes allemandes traversent Liorac.
1813-1975 : Médaillés de la Légion d'honneur à Liorac
1950-1965 La tournée de Denise.
Dans les années 50, l'épicerie Carbonnel.
Dans les années 50, la boulangerie Chassagne.
Dans les années 50-60, la fête à Liorac.
1961 Le tour de France passe pour la première fois à Liorac.

 
À la question « les habitants sont-ils en général d'une bonne constitution ? » le maire de Liorac répond « plutôt frêle que robuste ». Pourtant l'âge le plus avancé qu'atteignent les Lioracois est de 70 à 80 ans, et même certains dépassent ce dernier chiffre de 3 ou 4 ans. (Rappelons qu'au XIXe, l'espérance de vie à la naissance ne dépassait guère 40 ans.)

Les fièvres et les fluxions de poitrine sont les maladies les plus répandues à Liorac comme dans toute la région.

Deux communes, Mouleydier et Creysse signalent la sur-mortalité des hommes qui travaillent le grès : ainsi le maire de Creysse note que « depuis 15 ans environ, les habitants s'étant beaucoup livrés à la fabrication des pavés de grès, ils contractent par ce travail une sorte de phtysie pulmonaire causée par l'inspiration de la poussière du grès brisé et ils meurent en très peu de temps ». Le maire de Liorac ne mentionne pas ce problème, pourtant les carriers étaient nombreux dans la commune .


QUEL EST LE RÉGIME ALIMENTAIRE ?
A Liorac, le menu quotidien se compose de pain et de soupe.
Le pain est fait pour moitié de froment et moitié de maïs.
Le maire de Queysac signale que le maïs empêche de faire gonfler le pain et que les habitants préfèrent le manger en atole (boisson chaude sucrée à base de farine très fine de maïs cuite) ou en millassou (gâteau de maïs).
La consommation de viande de porc ou de volaille n'est évoquée qu'à Creysse et à Bergerac. La viande était certainement réservée aux périodes de gros travaux, comme les moissons.

À la question «Tous les paysans boivent-ils du vin ou de la piquette ?», le maire répond :
«Ils boivent plus d'eau que de piquette et plus de piquette que de vin. La boisson ordinaire, c'est l'eau».
Pourtant on peut compter de 4 à 5 personnes reconnues véritablement ivrognes à Liorac.

Le maire de Cause de Clérans répond qu'il y a «plusieurs ivrognes car les dimanches et jours de fêtes on voit beaucoup de paysans pris de vin.» Quand au maire de Mouleydier, il est moins circonspect et répond «il faudrait dénombrer la moitié de la commune le dimanche et quelques fois la semaine»!
À Liorac, il est habituel de faire chabrol (c'est à dire de mélanger du vin au bouillon) et on trouve que ce breuvage rend content et fortifie l'estomac.
Le « café à l'eau », d'usage récent, n'est pas encore proposé dans les cabarets de Liorac.



COMMENT EST-ON SOIGNÉ ?
Il n'y a ni médecin ni sage femme sur la commune de Liorac.
Le maire signale qu'il y avait un officier de santé qui est parti de la commune et une sage-femme brevetée qui est morte depuis peu (il s'agit de Marie MASSERON, femme sage, 65 ans, domiciliée au bourg de Liorac, mariée à Jean Pommeyret, décédée le 20 mars 1834).
Au XIXe siècle, il existait deux catégories de médecins : d'un côté les docteurs en médecine qui avaient terminé leurs études à la faculté par une thèse, et de l'autre des officiers de santé qui avaient reçu une formation moins approfondie et avaient été simplement examinés par un jury départemental. Ces officiers de santé prenaient des honoraires moins élevés que les docteurs en médecine et s'installaient souvent dans des communes rurales, c'étaient ainsi « les médecins des pauvres » alors que les premiers habitaient plutôt en ville et soignaient les « riches ».

On doit de même faire la distinction entre «matrones » et « sages-femmes » Durant tout le Moyen Âge et jusqu’à l’époque moderne, les « accoucheuses » n’étaient pas formées et avaient peu de connaissances théoriques. Ces femmes étaient désignées par le terme de « matrone ». Souvent choisie par les femmes de la paroisse, la matrone paroissiale devait être acceptée par le curé qui devait garantir ses qualités morales, ses bonnes mœurs et surtout son aptitude à ondoyer le nouveau-né dans les règles de l'église. Sa mission était avant tout de sauvegarder les principes religieux. Aucun rudiment de connaissance obstétricale n'était demandé!
Le droit d'exercer était soumis à la prestation d'un serment défini par le Rituel de l’Église catholique et prononcé devant le curé. Voici le texte que devait prononcer la sage-femme en prêtant serment sur les saints Evangiles:
Je N. N. jure et promets à Dieu le Créateur, et en votre présence, Monsieur, de vivre et mourir en la foi catholique, apostolique et romaine, et de m’acquitter, avec le plus de fidélité et de diligence qu’il me sera possible, de la charge que j’entreprends, d’assister les femmes dans leurs couches, et de ne permettre que ni la mère ni l’enfant encourent aucun mal par ma faute, et dans le cas où je verrai quelque péril imminent, d’user du conseil et de l’aide des médecins, des chirurgiens, et des autres femmes que je connaîtrai entendues et expérimentées en cette fonction. Je promets aussi de ne point révéler les secrets des familles, ni des personnes que j’assisterai, et de n’user d’aucun moyen illicite, sous quelque couleur ou prétexte que ce soit, par vengeance ou mauvaise affection, et de n’omettre rien de ce qui sera de mon devoir ; mais de procurer de tout mon pouvoir le salut corporel et spirituel tant de la mère que de l’enfant. (Et en levant la main, ou la mettant sur le livre des Évangiles, elle dira : Ainsi Dieu me soit en aide, et ses saints Évangiles.)
A la fin du XVIIIe, Angélique du Coudray (1714 - 1789), maîtresse sage-femme, révolutionna l'art de l'accouchement en formant les matrones pratiquant les accouchements dans les campagnes et en inventant le premier mannequin obstétrique, elle fut ainsi une actrice importante du recul de la mortalité infantile à l’époque. En décembre 1791, un cours d'accouchement fut établi à Périgueux et confié au sieur Germilhac, médecin de cette ville, qui acceptait de s'en charger gratuitement. Seraient envoyées à ce cours quatre femmes par district, choisies alternativement dans les différents cantons par les Directoires de ces districts, auxquelles il serait assigné vingt sols par jour pour fournir à leur logement et nourriture ...
Au début XIXe, Marie Louise La Chapelle, consciente de l'ignorance dramatique des matrones, fera un tour de France pour donner un enseignement pratique qui se faisait sur un mannequin qu'elle présentait et sur lequel les matrones pouvaient s'exercer.

Il y avait compétition entre les différents acteurs des accouchements : Ainsi à Cendrieux, le maire explique « qu' il y avait deux matrones, mais que les officiers de santé et la sage-femme s'opposent qu'elles assistent les femmes en couches.»

Pour en revenir à Liorac, il n'y avait donc aucun professionnel de santé dans la commune. Le schéma ci-dessous, tracé à l'aide des réponses des maires des communes voisines, montre un vide médical autour de Liorac.

Les professionnels de santé dans un rayon de 15 km autour de Liorac 

► Il fallait donc aller chercher un médecin assez loin, à Bergerac, Mouleydier ou Ste Alvère, sans doute à pied ou au mieux avec un âne. Quant au médecin, il effectuait ses visites à cheval parcourant ainsi de longues distances tous les jours.

► Les chirurgiens, beaucoup plus rares, se trouvaient à Bergerac, Vergt ou Limeuil. Le maire de Limeuil se félicite d'ailleurs en précisant « la commune a le bonheur de posséder deux docteurs en médecine, dont l'un opérant » !

► Á Liorac il y avait une vieille femme non brevetée qui faisait les fonctions de matrone auprès des femmes en couches, mais elle est morte également, et il n'y a donc plus personne pour aider aux accouchements. Il existait certes des sages-femmes brevetées dans les environs, dans un rayon de 10 à 15 km, mais le temps d'aller les chercher et de les amener, il était parfois trop tard et sur les registres de Liorac, on trouve régulièrement la mention « présentation d'un enfant sans vie », indiquant un enfant mort à la naissance, et ce sans compter les femmes mortes en couches !


PRATIQUES SUPERSTITIEUSES POUR TRAITER LES FIÈVRES :
«Le peuple a-t-il quelque préjugé particulier pour chasser les fièvres ?»
Au dire de laplupart des maires, les fluxions de poitrine et les fièvres intermittentes étaient les maladies les plus répandues dans le département. Les étangs, mares et marécages contribuaient en effet à entretenir un paludisme endémique qui minait la santé des populations.
Le maire de Carlux explique que «la civilisation a eu l'avantage d'avoir chassé les charlatans qui entretenaient les préjugés pour leur substituer la quinine». L'utilisation de l'écorce de quinquina ou du sulfate de quinine était en effet, le traitement adapté pour combattre ces fièvres, mais cela coûtait cher et le recours à l'irrationnel, pour ne pas dire à la magie, ne manquait pas de séduire encore les populations.

Ainsi, les maires de presque toutes les communes rurales répondent positivement à la question n'ajoutant pas toujours des précisions sur les pratiques utilisées, mais certains fournissent des explications détaillées souvent surprenantes ! Nous allons en voir quelques exemples.

Le maire de Liorac répond «Le plus grand préjugé pour cela est celui du Brivet». On retrouve cette même réponse dans plusieurs communes : Beauregard et Bassac, Faux, Queyssac, Ste Agne, Monbazillac... Mais qu'était-ce donc ce fameux brivet ?
Le maire de Montagnac la Crempse précise :
« le peuple a foi en ce qu'il appelle un Brivet et qui consiste en une petite pierre en verre attachée au cou et sur laquelle quelque commère aura fait quelque signe ». Le brivet était donc une amulette.
Le maire de Creysse confirme en notant que « le peuple fait usage d'amulettes qu'ils appellent Brivet pour guérir la fièvre et y ajoutent une grande foi pour diverses maladies et notamment pour celles des enfants, pour les douleurs rhumatismales et les maladies chroniques. Ils ont foi à diverses fontaines auxquelles ils se croient voués et dont l'eau sert soit à boire, soit à faire des ablutions toutes les années de leur vie … ». (Le maire ne signale pas de fontaine aux propriétés particulières à Liorac.)

Le maire de Paunat:
«On a quelques recours à des personnes qui à certaines prières qu'elles font sur le malade, elles leur mettent au cou un petit paquet qu'elles ont préparé à l'avance.»

Le maire de Cussac :
«On fait de petits paquets où l'on met du sel, du poivre, des herbes, à quoi on ajoute quelques pate notre qu'il faut dire à certaines heures de la journée».

Le maire d'Ajat :
«Cueillir certaines plantes employées dans cet objet avant le lever du soleil ou à certains jours».

Et d'autres solutions plus originales...
Le maire de Cendrieux :
«Il y a certaines personnes qui ont certains préjugés pour chasser les fièvres , tel par exemple que celui-ci : sept enfants mâles dans la maisonnée où il ne sera aucune fille, le plus jeune des sept aura le don de chasser les fièvres en ramassant des herbes qui seront attachées au cou de celui qui les aura ou même au moment où elles commenceront à le prendre».

Le maire de Belvès :
«Tel qui sera né le jour de la Noël à minuit aura le pouvoir de chasser les fièvres en donnant du pain pour aumône et en faisant quelques prières»

Le maire de Douville propose plusieurs pratiques assez étonnantes:

◊ Se pendre au cou le dard d'un serpent pris en vie ou une grosse araignée enfermée dans une coquille de noix est un remède.

◊ De même avaler de la petite centaurée détrempée dans du vin blanc pendant 24 h est un autre remède infaillible. (Cette recette était peut être efficace puisque la petite centaurée est une plante commune des prés et des talus qui a des propriétés fébrifuges reconnues)
◊ Autre remède aussi souverain : mettre un oeuf frais dans un verre plein de vin, le laisser 24h, jeter ensuite l'oeuf loin derrière et avaler le vin.

Le maire de Campagne :
«Boire un demi litre de vin blanc chaud», ce qui était sans doute aussi efficace qu'un grog !

Le maire de la commune de Cabans (Le Buisson de Cadouin):
«Le peuple croit généralement qu'une forte commotion enlève les fièvres » : cette remarque semble bien curieuse, mais en cherchant dans la très sérieuse Revue d'histoire de la pharmacie, j'ai trouvé un article de Guy Devaux* qui décrit une pratique qui pourrait correspondre à cette remarque. Cela se passe dans les Landes au XIXe siècle : cette région, comme la Double en Dordogne n'avait pas encore été asséchée, et était fortement touchée par le paludisme.
Les bâteleurs parcourent le pays, trainant à leur suite des ours énormes domptés et muselés. L'industrie de ces individus consiste à faire combattre ces animaux avec les chiens dans les foires et marchés, mais leur principale source de bénéfice consiste à les employer comme fébrifuges. En effet pour 25 ou 50 centimes selon les bourses, il s'agit de placer le fébricitant (celui qui est atteint de la fièvre) au moment de l'accès, ou quelques instants auparavant, sur un ours , et à faire faire à celui-ci neuf pas, ni plus ni moins; eh bien! messieurs, je tiens ceci de médecins recommendables et j'ai vu souvent appliquer la méthode; ce moyen guérit très souvent ces fièvres de saison dont je parlais il y a quelques instants. Nous savons tous qu'il n'y a pas là autre chose qu'un ébranlement subit produit par la peur, et qui détermine la cessation des accès qui serait venue d'elle même quelques jours plus tard.
*Devaux Guy. Le traitement des fièvres dans les Landes au XIXe siècle. Revue d'histoire de la pharmacie, 88ᵉ année, n°325, 2000. pp. 133-134. lien vers l'article
Ainsi, "une forte commotion" pourrait être une grande peur et non un coup sur la tête!

Le maire de Cabans, poursuit avec une autre "recette":
«en général aussi le peuple croit qu'un crapaud appliqué en vie et à nu sur l'estomac du malade a la propriété d'emporter le venin, ils veulent dire le mal».

Ainsi, plusieurs types de "remèdes" sont évoqués dans différentes communes :
► Il y a des amulettes comme à Liorac, chargées d'une croyance naïve en des personnes capables de soulager les malades par des pratiques magiques, souvent associées à des prières, sans doute pour tranquiliser les âmes chrétiennes.
► Il y a aussi quelques remèdes assez "raisonnables", boire du vin chaud ou une boisson contenant des plantes fébrifuges.
► Enfin, il y a des pratiques proches de la sorcellerie utilisant crapauds, araignées et serpents qui en sont depuis toujours des symboles.

Face à ces pratiques la position des maires est parfois ambigüe : certains déclarent «ne pas avoir foi en toutes ces reliques» (Lanquais), «ne jamis en avoir entendu parler de manière positive» (Le Bugue). Le maire de Bergerac indique que «certaines de ces pratiques sont souvent nuisibles».
Enfin beaucoup de maires répondent que oui, il y a bien des croyances pour se débarasser des fièvres mais, peut être gênés, ne précisent pas de quoi il s'agit !


Après toutes ces recettes liées à des croyances superstitieuses, revenons à des pratiques plus scientifiques avec une question sur les vaccinations.
Fait-on généralement vacciner les enfants sans répugnance ?
Le maire de Liorac répond «oui, et on est exact à le faire.»
Il s'agissait de vacciner contre la variole : la variole, également appelée la petite vérole, est une infection virale extrêmement contagieuse et mortellement dangereuse, qui faisait des ravages en particulier parmi les enfants. S'ils en rééchappaient, ils gardaient un visage grelé.


Cette absence de médecins et ces pratiques bizarres n'empêchaient pas les Lioracois de vivre assez vieux (de 70 à 80 ans, certains dépassant ce dernier chiffre de 3 ou 4 ans). Il s'agissait bien sûr de ceux qui avait franchi sans encombres le cap des premières années de l'enfance, période où la mortalité était particulièrement élevée! Par contre on faisait vacciner les enfants sans répugnance, pratique qui a dû sauver beaucoup de jeunes enfants, car la variole frappait particulièrement et durement les petits.


Enfin il y a 4 pauvres qui ne vivent que d'aumônes, mais que ce nombre est le même depuis 10 ans.

@ Marie-France Castang-Coutou - postmaster*liorac.info (remplacer l'étoile par @)