La première guerre mondiale qui a duré quatre ans a laissé le village exsangue :
la disparition de certains hommes a généré une situation précaire pour de nombreuses familles, femmes, enfants et vieillards sans soutien financier.
La municipalité doit faire face à toutes cette misère et une partie du budget communal est utilisé pour aider les familles et les vieillards nécessiteux.
De plus, l'entretien des chemins communaux reste toujours
LE problème de la municipalité :
les hommes qui sont revenus de la guerre travaillent à remettre en état les propriétés, qui malgré le courage des femmes pendant tout le conflit, ont souffert du manque de bras.
Les hommes ne sont donc plus disponibles pour entretenir les chemins communaux (ils payaient souvent leurs taxes en nature, fournissant leur travail à la place d'argent).
La situation budgétaire est donc difficile et il est hors de question de voter des impôts supplémentaires (centimes additionnels) pour rembourser des emprunts.
D'autant qu'un autre projet est déjà dans les cartons : l'électrification du bourg.
Le projet d'adduction d'eau va être suspendu malgré l'obtention de subventions :
Ainsi, le 12 octobre 1920, le Sous Préfet écrit au maire de Liorac : "la commune de Liorac a demandé une subvention sur les fonds du Pari Mutuel pour l'adduction d'eau potable,
je vous prie de me faire connaître d'urgence si vous avez l'intention d'entreprendre en 1921 les travaux prévus au cas où un secours vous serait accordé lors de la prochaine répartition".
En effet, cette fameuse commission de répartition se réunit à nouveau et accorde la part de la dépense qui n'avait pu être retenue précédemment : sur la somme de 52800F subventionnée à 50%, 20000F accordés en 1914 et 32800F accordés le 4 mars 1921.