1813-1975 : les médaillés
de la Légion d'Honneur à Liorac

page mise en ligne le 8 mai 2021    
La Légion d'honneur
Devenu Premier Consul, Napoléon Bonaparte entreprend de réorganiser le pays sur des bases nouvelles nées de la Révolution tout en conservant certains fondements de l'Ancien Régime. C'est dans ce contexte que s'inscrit la création d'une récompense, la Légion d'honneur destinée à regrouper l'élite de la Nation : « Il faut créer un ordre qui soit le signe de la vertu, de l'honneur, de l'héroïsme, une distinction qui serve à la fois à la bravoure militaire et au mérite civil » (source :Wiki)

Ainsi cette distinction était destinée à honorer aussi bien des militaires que des civils. L'ordre comprend trois grades :
chevalier, officier et commandeur
ainsi que deux dignités : grand officier et grand-croix.

Pour retrouver des individus, la base Leonore des Archives Nationales (voir ICI) rassemble les notices de milliers de Légionnaires. Malheureusement cette base a des manques, et bien sûr les dossiers les plus récents ne sont pas communicables.

Toutefois au moins 8 lioracois (nés à Liorac ou y habitant) ont été trouvés dans cette base (voir ci-dessous). Tous ont reçu cette récompense pour des faits militaires. Merci de me signaler ceux que je n'ai pas trouvés.
Histoires de Liorac : les temps modernes
1811-1911 Les pavés de grès de la forêt de Liorac.
Les carriers de Liorac.
1824 De la fausse monnaie circule à Liorac.
1834 le maire mène l'enquête.
1835, les réponses du maire, F. Beneys, à l'enquête
de Cyprien Brard donnent une image détaillée de Liorac :

          L'agriculture en 1835
          L'industrie en 1835
          Hygiène et santé publique en 1835
          Antiquités et Curiosités en 1835
1848-1849 Troubles à Liorac lors de l'élection du premier président de la République au "suffrage universel".
1846-1936 : Evolution des métiers au bourg de Liorac.
1852, l'agriculture à Liorac (enquête statistique)
1853-1854 : de quoi mourrait-on à Liorac ?
1854-1856 : soldats de Liorac pendant la guerre de Crimée
1836-1863 La formidable aventure de la route n°27
          le grand chambardement du bourg
          la naissance du haut Liorac
1876-1904 Construction de la maison d'école
1870-1871 : une guerre oubliée. Soldats de Liorac
1888 Une histoire de loup à Liorac.
1883 Les problèmes d'ordures à Liorac ne datent pas d'aujourd'hui !
1894 L'école de filles à Liorac devient école laïque.
1897-1965 Le bureau de poste de Liorac
1902 Le curé Tafforeau au moment des élections.
Vers 1905, c'était encore le temps des loups à Liorac.
1913 Les pilules roses pour personnes pâles.
1913-1969 L'adduction d'eau, un marathon de plus de 45 ans :
    Avant l'adduction d'eau, les puits.
    1913-1914, une première tentative
    D'une guerre à l'autre
    1958, l'eau arrive enfin dans le bourg !
    1959-1969,10 ans de plus pour alimenter tous les hameaux
1917 Haro sur les nuisibles.
1914-1918 : la guerre
1919-1965 L'autobus de Liorac.
Vers 1920, la laiterie des Bigayres
1922 Le Monument aux morts de Liorac.
1925 L'électrification du bourg.
La terrible année 1944 en Dordogne
1939-1945 Deux "Morts pour la France" à Liorac.
1940-1945 Maurice Sarazac, Compagnon de la Libération.
22 juin 1944 : les troupes allemandes à Liorac.
1813-1975 : Médaillés de la Légion d'honneur à Liorac
1950-1965 La tournée de Denise.
Dans les années 50, l'épicerie Carbonnel.
Dans les années 50, la boulangerie Chassagne.
Dans les années 50-60, la fête à Liorac.
1961 Le tour de France passe pour la première fois à Liorac.

 
Pierre Gontier (1774-1854)

Né en 1774 au hameau de Rageac à Liorac de Arnaud Gontier et Annote Chort journaliers. Voltigeur d'infanterie de ligne, blessé à la main, il fut mis à la retraite et vécut à Lamonzie Montastruc. Il fut nommé Chevalier de la Légion d'honneur en 1813. Il se maria à St Georges de Monclard en 1814 avec Catherine Rolland. Il y mourut en 1854 à 80 ans.

La famille Valleton de Garraube habitait le château de Garraube.

Au moins deux de ses membres ont reçu la Légion d'honneur :

Jean Alexandre Valleton de Garraube (1790-1859).
Né en 1790 à Tonneins, fils de Joseph, chevalier et seigneur de Garraube et de Louise Laperche. Entré au service en 1812, il fit les campagnes de 1812, 1813, et 1814 dans l'armée d'Aragon. Il fut nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1814 alors qu'il était sous lieutenant dans la Compagnie des cent gardes suisses. Il fut Chef de Bataillon à la Légion du Jura puis Colonel au 38e Régiment d'Infanterie de ligne, il fut promu Commandeur en 1837. Il mourut en 1859 à Ris-Orangis.

Antoine Edmond Valleton de Garraube (1813-1895).
Fils du précédent et de Céline Dupuy de Lanauze, il naquit à Tonneins en 1813. Nommé chevalier en 1842, il était alors Lieutenant au 2e Régiment de la Légion Etrangère et Officier du Gouverneur général d'Algérie. Il fut promu officier en 1865 alors qu'il était démissionaire du grade de chef de bataillon au 9e Rgt d'Infanterie légère. Il mourut à Garraube en 1895 à l'âge de 82 ans.

La famille Guilbert de Latour résidait au Vieux Liorac.

Deux membres de cette famille ont reçu la Légion d'honneur :

Jean Jacques Guillaume Guilbert de Latour (1788-1864).
Fils de Edme Guilbert de Latour(ancien ordonnateur des guerres) et de Françoise de Lalande, il naquit au Vieux Liorac en 1788 et son frère Jacques fut maire de Liorac. Sous-Lieutenant d'infanterie, et fut nommé par le Roi en 1814 au grade de Chevalier de la Légion d'honneur. Il épousa en 1826 Adrienne de Saint-Ours, originaire de Verdon et la famille s'installera au château de Verdon. Ils eurent un fils, Edmond, né à Liorac en 1827, qui épousa Marie du Cheyron du Pavillon, et qui eut à son tour un fils qui suit :

le "général" Paul Guilbert de Latour (1863-1942)
Né en 1863 au château de Verdon, il épousa au Mans en 1889 Alice Choury de Lavigerie. Il entama en 1903 une carrière militaire : Il était capitaine au 9e Régiment de Dragons lorqu'il fut nommé Chevalier en 1908. Il fut promu Officier en 1916 alors qu'il était lieutenant colonel, commandant de 234e régiment d'infanterie. Enfin devenu général de brigade, commandant la 5e brigade de Cavalerie Légère, il reçut la croix de Commandeur en novembre 1920. Il mourut dans les Landes en 1942.

Jean Desplat (1870-1925).

Né en 1870 au hameau de la Pigne à Liorac, de Jean Desplat et Marie Delane, métayers. Jeune appelé (recrutement de Bergerac) de la classe 1890 au 34e régiment d'artillerie, il gagna successivement tous les grades de sous-officier, puis suivit l'école d'officier, devenant sous-lieutenant, lieutenant puis capitaine en 1911. Il épousa à Angoulême en 1915 Marie Boilevin. Nommé Chevalier de la Légion d'honneur en décembre 1916. Il fut Capitaine, commandant la 31e batterie du 19e régiment d'artillerie et fut promu Officier en 1920, alors qu'il était Capitaine d'Artillerie au Parc régional d'Angoulême. Il mourut en 1925.

Henri dubois (1887-1968).

Né au bourg de Liorac en 1887, de Louis Dubois cordonnier et Marie Vergne. Il épousa Adèle Brochet en 1910 à Saint Martin de Ré. Il était alors Maréchal de logis au 4e régiment d'artillerie à pied. Selon la base léonore, il reçut la Légion d'honneur, mais son dossier n'est pas communicable et on ne peut avoir plus d'informations. Il mourut à Rueil Malmaison en 1968.

Justin Gauville (1895-1978).

Né en 1895 au Vieux Liorac de Jean Gauville et Anne Lozeille métayers. De la classe 1915, il fit toute la campagne de 14-18 contre l'Allemagne.
Cité ordre de la Brigade le 8 janvier 1916: " volontaire pour effectuer une patrouille, a recupéré dans la nuit du 7 au 8 decembre une position ou les allemands avaient réussi a prendre pied" il fut blessé à la jambe droite par éclat d'obus à Bouchavesnes (front de la Somme) et reçut la Croix de Guerre étoile de bronze.
Après la guerre, il reçut la Médaille militaire en 1957 et fut fait Chevalier de la Légion d'honneur en 1975 . Il décéda à Liorac en 1978.

Maurice Sarazac (1908-1974).

Né en 1908 dans le bourg de Liorac, il fit une longue carrière militaire juqu'à devenir général de division et reçut de très nombreuses décorations (voir ICI) et fut promu Commandeur de la Légion d'honneur. Il mourut en 1974 à Bordeaux et fut inhumé à Serres-Castet (Pyrénées Atlantiques).

@ Marie-France Castang-Coutou
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