Généalogie

Un jour on se dit, "ce serait bien de connaître mes racines, mes ancêtres, il faudrait que je fasse ma généalogie, mais comment faire ?". Les lignes qui suivent ne constituent pas un guide pratique pour commencer sa généalogie mais ne sont que quelques conseils et astuces pour éviter les pièges et les écueils.

D'ABORD S'ORGANISER
Faire une généalogie, c'est avant tout un travail de détective. Il faut donc être persévérant, et surtout rigoureux et organisé : en effet très vite on manipule un tès grand nombre d'informations, des noms, des dates, des lieux, des métiers. Il faut tout noter, trier et ranger, car les données s'accumulent et l'on est vite débordé ! L'important est de trouver une méthode de travail et de s'y tenir. Suivant le goût de chacun, un cahier, de préférence à des feuilles volantes ou un logiciel informatique sera choisi : NIMEGUE est un exellent logiciel de saisie , qui est gratuit, (ce n'est pas négligeable !) et qui permet de stocker et organiser les données recueillies.

COMMENCER SUR DES BASES SÛRES
► Chercher les papiers de famille (livret de famille, livret militaire, contrats de mariage, actes notariés, photos....). Si des personnes âgées sont encore en vie, interrogez les, elles ont beaucoup de choses à vous apporter. Renseignez vous dans votre famille, des cousins ont peut être déjà commencé la généalogie familiale.
► Chercher les actes concernant vos parents, puis vos grand parents. Les archives "anciennes", avant 1940, sont publiques, n'importe qui peut les consulter (c'est la "loi des 75 ans"). La consultation des archives depuis 1940, est en principe réservée aux descendants.

Pour chaque acte trouvé, il faut noter la source (reférence du registre et nom du village, site d'archives ou mairie) : on pourra ainsi y revenir si nécessaire.
Dépouiller l'acte et noter toutes les informations concernant les parties, les parents, les lieux, les dates et les témoins.
GENEALOGIE

Etre rigoureux, patient et organisé et avoir quelques connaissances de base.
Voici quelques trucs et astuces

Registres paroissiaux, registres d'état civil, tables décennales, comment s'y retrouver?
Registres paroissiaux et d'Etat Civil
Les registres de Liorac
Les actes pendant la période révolutionnaire
Les tables décennales, une aide précieuse

L'Ancien Régime : Les difficultés de lecture sont fréquents, liés aux écritures et aux termes utilisés. Voici quelques modèles pour clarifier
Modèles d'actes paroissiaux
Relevés des registres paroissiaux de Liorac.
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La période révolutionnaire :
Le calendrier révolutionnaire: un vrai casse-tête.
    ○ les noms des jours de l'automne.
    ○ les noms des jours de l'hiver.
    ○ les noms des jours du printemps.
    ○ les noms des jours de l'été.
Convertir les dates (site extérieur, cliquer avec bouton du milieu ).
Des prénoms imposés par le calendrier révolutionnaire.

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Le XIXe siècle
De l'utilité des recensements de population.
Les prénoms en 1836 à Liorac.
Liens internet.
Les signatures si elles existent sont également intéressantes et peuvent parfois lever une ambiguité sur l'identité d'une personne (souvent les parents avaient la mauvaise habitude d'affubler tous leurs rejetons du même prénom, et l'on trouve souvent plusieurs "Pierre", "Jean" ou "Marie" dans une même fratrie, ce qui ne simplifie pas les recherches)
Conserver un exemplaire de l'acte sous forme numérique, obtenu directement sur les sites des archives départementales ou à partir d'une photo dans les mairies.
Adopter une systématique pour renommer les images: personnellement j'utilise la forme:
"année-type d'acte - nom intervenant1-nom intervenant2-village-numéro".
Ainsi un acte de mariage peut être référencé : 1866-M-CHAVAGNAC-GAUVILLE-Liorac,
un acte de naissance : 1712-N-CHAVAGNAC-Liorac
et un acte de décès : 1678-D-GAUVILLE-Liorac.
Si par hasard, il existe deux pages pour un même acte ou deux actes la même année qui devraient être référencés de la même façon, il suffit d'ajouter un numéro à la fin du nom (1,2,3...)
Vous pouvez bien sûr choisir toute autre façon de renommer les images, il suffit juste de rester cohérent.

AVOIR QUELQUES CONNAISSANCES DE BASE :
► Les notations et abréviations usuelles : "o" ou N pour naissance, "x" ou M pour mariage, "+" ou D pour décès, 7bre pour septembre, 8bre pour octobre, 9bre pour novembre, Xbre pour décembre, PM : promesse de mariage, CM : contrat de mariage, TD : table décennale, AD : archives départementales.
► Comprendre les dates révolutionnaires : le calendrier révolutionnaire
Convertir les dates (site extérieur : cliquer avec le bouton du milieu de la souris pour l'ouvrir dans un nouvel onglet et conserver la page actuelle)
Au début de l'application du nouveau calendrier, on observe à Liorac quelques fantaisies de dates mélangeant les deux calendriers : "le neuvième de février de l'an second", "le 15 janvier 1793 l'an second de la république", puis ensuite tout se normalise ... jusqu'en 1806 , année où Napoléon rétablit le calendrier grégorien.
► Jusqu'où peut-on espérer remonter : jusqu'au XVIIe mais avec des difficultés variables suivant la période
► Connaître la structure et les expressions usuelles des actes :
► Connaître la région : lieux dits, et villages voisins.
► Connaître la numérotation SOSA : c'est votre généalogie, vous cherchez vos ancêtres il s'agit donc d'une généalogie ascendante.
Vous avez le numéro n=1, votre père a le numéro 2n, c'est à dire 2 et votre mère le numéro 2n+1, c'est à dire 3. Dans cette numérotation, tous les hommes ont un numéro pair 2n et leur épouse le numéro impair qui suit 2n+1. exemple : le numéro 48 est pair, c'est donc un homme, il est l'époux du n° 49 et le père du N° 24. Cette numérotation est générale et pratique pour localiser un ancêtre dans l'arbre.

SAVOIR OÙ CHERCHER :
►Dans les registres de Liorac:
LES REGISTRES PAROISSIAUX (2 copies) entre 1668 et 1792 et
LES REGISTRES D'ETAT CIVIL de 1793 à 1902, sont en ligne sur le site des AD24.
Les registres modernes sont à la mairie de Liorac.

SURMONTER LES DIFFICULTÉS :
Le déchiffrage des registres présente deux difficultés:
► Les écritures : déchiffrer les actes paroissiaux, est plus ou moins facile suivant le curé, et c'est encore pire pour les actes de la révolution (préimprimés mais remplis par des quasi illettrés).
► Les orthographes multiples pour les noms
Les noms étaient transcrits par rapport à ce que les gens disaient. Or en raison des accents les curés ou les officiers d’état civil écrivaient ce qu’ils entendaient et le résultat est parfois cocasse ! l'orthographe des noms ne s'est stabilisée qu'au XXe. il faut se souvenir qu'au XVIIIe et XIXe la population était en majorité illettrée et ne pouvait vérifier l'acte et comme il n'existait pas de pièce d'identité...

EVITER LES ÉCUEILS :
Une erreur, qui est fréquemment faite au début, est de rechercher tous les actes portant le même patronyme, et croyez en mon expérience, on est vite perdu car les fratries étaient nombreuses dans un même village.
rechercher en priorité les actes de mariage : En effet, les différents types d'actes ne présentent pas le même intérêt et un acte de mariage apporte beaucoup de renseignements : on y trouve pour chacun des époux, leur nom , prénom et surnom, âge (en général approximatif), leur métier, le nom de leurs deux parents, leur date et commune de naissance, la date du décès éventuel des parents, la mention du contrat de mariage avec la date et le nom du notaire, les témoins et les signatures. L'absence d'instruction minimale conduit à la mention "l'époux n'a pas signé pour ne savoir";
Que faire quand on ne trouve pas un acte de mariage ? Il faut se rappeler que sous l'Ancien Régime, on se mariait dans un rayon de quelques kilomètres et en général dans le village de la mariée. Il faut donc explorer les registres des villages voisins. Plus tard au XIXe les gens ont commencé à bouger en changeant parfois de département et là cela devient parfois plus délicat.
On peut aussi rechercher sur les actes de décès des époux : sur l'acte de décès de l'épouse on vérifie si elle était "veuve" ou "mariée" (ce qui veut dire que son époux était encore vivant ), et "née dans la commune de X". Si on a la chance de trouver ce lieu de naissance, il y a de bonnes chances pour que le mariage ait eu lieu dans cette même commune.
Je vous l'avais bien dit au début, la généalogie c'est un travail de détective !!!!

POUR ALLER PLUS LOIN, LES ACTES NOTARIÉS :
Un contrat de mariage, un testament, un partage après décès , une vente, un bail de fermage ... vont donner un peu de réalité à tous les noms qu'on a trouvé dans notre ascendance.
Cette recherche d'actes notariés se fait aux archives départementales (à moins d'avoir la chance d'en avoir trouvé dans les papiers de famille !), car ces actes ne sont pas numérisés.
C'est un gros travail de recherche: il faut d'abord repérer les notaires qui habitaient dans la région puis voir si leurs archives ont été déposées aux AD : Les notaires aux AD24". Ensuite il faut éplucher leur répertoire pour voir si on trouve mention de l'acte recherché, puis ensuite demander les minutes (si elles existent!) pour trouver l'acte original.
Mais, croyez moi, un résultat positif fait en général vite oublier tous ces efforts...

Les SOURCES INTERNET : à voir ICI

DEMANDER DE L'AIDE : Je suis à votre entière disposition si vous avez besoin d'aide pour faire votre généalogie à Liorac.

@ Marie-France Castang-Coutou
Contact: postmaster*liorac.info (remplacer l'étoile par @)