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18 février 2024

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☼☼ VOICI LES PAGES DE 2024 :
Les pages qui suivent sont consacrées aux villages martyrs de Dordogne pendant l'année 1944 :
Le contexte de l'occupation La Dordogne fut un des plus important foyer de résistance en France avec le Vercors et une terre d'accueil pour les Alsaciens réfugiés, qui comptaient de nombreux Juifs. Ces deux caractéristiques ont attiré des troupes allemandes qui ont exercé une terrible répression à la fois envers les Résistants et les Juifs, mais aussi envers les populations civiles.
Les forces en présence en 1944 en Dordogne : les divisions allemandes accompagnées d'organismes français, Milice et GMR (unités de police organisées de façon paramilitaire, créées par le gouvernement de Vichy) et les Résistants.
■ La division BREHMER envoyée spécialement pour éradiquer la Résistance en Périgord, a causé la mort de centaines d'otages, maquisards et civils, a été responsable de centaines de déportations, a pillé et incendié des centaines de maisons, parfois des villages entiers.
     26-27 mars 1944 Brantôme, Ste Marie de Chignac et des villages proches.
     31 mars 1944, Rouffignac en flammes.

■ La division SS blindée "DAS REICH" remonte vers la Normandie après le débarquement allié du 6 juin 1944 : à l'est du département, les résistants essaient de la retarder par tous les moyens, et en représailles plusieurs villages subissent des atrocités.
     Le 8 juin 1944 : Groléjac, Carsac
     Le 8 juin 1944 : Rouffillac de Carlux, un prélude à Oradour sur Glane.
     le 10 juin 1944, Terrasson

■ LA 11E PANZER DIVISION de la Wehrmacht et les villages martyrs de la Dordogne-Sud.
      Le 11 juin 1944, Mussidan
      Du 11 au 21 juin 1944, Mouleydier
      Le 21 juin 1944, Mouleydier et Saint Germain et Mons
      Le 21 juin 1944, Pressignac
     Le 22 juin 1944, les troupes allemandes traversent Liorac
      pas de dégâts, mais les habitants ont eu peur !
     Le 9 août 1944, Saint Julien de Crempse 17 otages civils y sont fusillés et par vengeance       17 prisonniers allemands qui n'y étaient pour rien seront fusillés par des résistants un mois plus tard.


     Du 19 au 21 août 1944, la libération de la Dordogne
      Le 19 août 1944, Périgueux libéré
      Le 21 août 1944, Bergerac libéré
☼☼ VOICI LES PAGES DE 2022-2023 :
L'église abbatiale St Martial de Paunat :
Après une histoire mouvementée qui a conduit à maintes destructions, cette imposante église abbatiale a fêté en 1991 le millénaire de sa renaissance. Un monastère bénédictin a existé sur l'esplanade Sud, mais il n'en reste plus rien de visible aujourd'hui.

Les fresques médiévales :
Beaucoup d'églises étaient ornées de fresques au Moyen Âge, certes utilisées pour embellir l'édifice mais surtout pour apprendre à la population illettrée les fondements de la religion chrétienne et les inciter à avoir un comportement pieux afin d'éviter l'enfer toujours représenté de façon particulièrement effrayante. "Passées de mode" la plupart des fresques qui ornaient les églises du Périgord ont été cachées par des couches de badigeon et sont re-découvertes au hasard.... De très importants travaux de restauration les remettent peu à peu à jour et nous permettent de les admirer.

A St Léon-sur-Vézère, l'église Saint Léonce du XIIe siècle a conservé quelques fresques.
A Besse, l'église Saint Martin du XIe siècle possède un portail roman exceptionnel et des peintures murales de l'époque Renaissance.
A Allemans-du-Dropt (en Lot et Garonne , à la limite sud du département de la Dordogne), des fresques exceptionelles, magnifiquement restaurées nous enchantent dans l'église St Eutrope

Familles de Liorac :
Il est bien sûr impossible de reconstituer toutes les familles de Liorac. Aussi nous nous intéressons ici aux patronymes les plus fréquents à Liorac.
Famille CHASSAGNE Le patronyme était autrefois écrit Chassaigne au gré des scribes inscrivant les actes. Le nom ne s'est définitivement fixé sur Chassagne qu'au XIXe siècle : on retrouve une longue lignée de menuisiers suivie d'une famille de boulangers qui s'est fort tristement terminée par deux "Morts pour la France" inscrits sur le Monument aux Morts de Liorac, l'un pour la première guerre mondiale et l'autre pour la seconde (voir en suivant).
Les morts pour la France de la deuxième guerre mondiale :
le paragraphe concernant Raoul CHASSAGNE a été considérablement étoffé grâce à de nouveaux documents.

La photothèque de la Société Historique et Archéologique du Périgord présente six photos inédites du village entre 1880 et 1920.

Le château de Carrieux
les pages concernant ce château de Liorac ont été revues et complétées : un paragraphe sur le puits-pigeonnier, un édifice assez rare, a été ajouté avec l'aide de Mme Claire Lecat, et l'histoire des familles propriétaires du château (Valleton, Bordier de Larue et Durieu de Séverac ) a été étoffée.

sur le magnifique site de la galerie BONDIER-LECAT, des photos de Liorac au milieu du XXe siècle
Réunion du Conseil Municipal en novembre 1967, courses cyclistes en janvier et février 1967, kermesse en septembre 1956, et une photo du bas du bourg en 1937.

forgerons, taillandiers,maréchaux-ferrants, trois métiers du fer
Ces artisans étaient nombreux à Liorac sous l'Ancien Régime. Ils ont peu à peu disparu du village au XIXe et surtout au XXe siècle. Le métier se transmettait de père en fils et on trouve à Liorac de véritables dynasties de forgerons et de maréchaux-ferrants.

Mariages à Liorac sous l'Ancien Régime
Sous l'Ancien Régime, les mariages, exclusivement religieux, étaient inscrits par le curé sur les "registres paroissiaux" parfois avec beaucoup de précisions (les noms et prénoms des conjoints et de leurs parents et des témoins, leurs paroisses d'origine, leurs âges et leurs métiers). Ces détails permettent d'étudier les caractéristiques générales des mariages à Liorac sous l'Ancien Régime.

1761 Un garde-bois assassiné dans les bois de la Gasquie
Les forêts étaient à l'époque très surveillées pour protéger le bois, matière première indispensable à la métallurgie et à la construction navale et pour défendre le privilège de la chasse réservée aux seigneurs. Ainsi le Roi et les nobles engagaient des gardes-bois pour protéger leur bien : Mais la population avait besoin de bois pour se chauffer et faire cuire les aliments et de gibier pour donner à manger aux familles et malgré les lourdes peines, les délits de vol de bois ou de braconnage étaient nombreux. En 1761 Pierre Daunat, un garde-bois engagé par la famille Jammes du Mourier de la Ricardie, fut trouvé assassiné dans les bois de la Gasquie. Sans doute une altercation qui a mal tourné...

Exposition 2022 à Liorac
Après des mois d'isolement dûs à la crise sanitaire, le dimanche 16 octobre 2022, des exposants lioracois ont présenté leurs superbes réalisations à la salle des fêtes


☼☼ ET VOICI UN RAPPEL RAPIDE DES PAGES DE 2020-2021 :
Il y a 170 ans, l'agriculture à Liorac : l'enquête statistique de 1852.

1813-1975 : Médaillés de la Légion d'honneur à Liorac.

1925 : L'électrification du bourg.

1922 : Le Monument aux morts de Liorac.

Vers 1905, c'était encore le temps des loups à Liorac.
Un témoignage envoyé par Mr Jean-Pierre Chadourne, qui évoque une histoire que lui avait racontée sa grand mère, Marguerite Carsat qui, petite fille, habitait Carrieux. Merci pour ce témoignage.

L'eau à Liorac au tournant du XXe siècle : les puits
Avant que l'eau coule à nos robinets, les puits constituaient la seule source d'eau "potable" (ou presque) à Liorac.
L'adduction d'eau : un marathon de 45 ans !
1913-1914 : 1ère tentative

Sans doute peu de lioracois savent que le projet d'adduction d'eau a été lancé juste avant le début de la guerre de 14
L'adduction d'eau : d'une guerre à l'autre
L'adduction d'eau : 1958, l'eau arrive enfin dans le bourg !
1959-1969, 10 ans de plus pour alimenter en eau tous les hameaux de Liorac.

Menus de fête Très loin de la diététique !

Les percepteurs de Liorac
Pendant plus d'un siècle Liorac a eu sa perception. Le percepteur en charge de la collecte des contributions directes était un des personnages importants du village. Il était également en charge des comptes de la commune. Voici les percepteurs que j'ai pu retrouver.

Stèles, croix de fer, de fonte ou de pierre : un patrimoine funéraire à sauvegarder,
un petit patrimoine remarquable mais peu remarqué. Les pages déjà mises en ligne ont été complétées : presque toutes les croix de fonte ont été identifiées par Mr Pierre MARTIN, spécialiste du sujet, que je remercie sincèrement ici. Une page sur les stèles et croix de pierre a été ajoutée.

Juin 1940 : un soldat de l'Aube, dans une ferme du Cluzel après l'armistice.
un témoignage de son fils.

Juin 1944 : les colonnes allemandes à Liorac.
La veille, 50 résistants avaient été exécutés à Pressignac et Mouleydier avait été détruit et incendié. Liorac aurait pu subir le même sort, mais sans doute grâce au sang-froid du curé Baraton le village a été épargné.

une très intéressante démonstration de fauconnerie avec de superbes rapaces
a eu lieu le 27 septembre 2020 dans le Cazal Barradin.

1870-1910 : Pépites de l'Etat Civil de Liorac :
De nombreuses et très gênantes erreurs dans les actes d'Etat Civil, corrigées par le Tribunal de Bergerac..

1918-1919 La grippe espagnole :
Souvent évoquée ces derniers mois lors de l'arrivée du Covid19. La guerre n'était pas terminée lorsque débuta l'épidémie au printemps 1918 : quatre années de guerre et de privations, les déplacements de troupes et de populations tout était réuni pour favoriser une épidémie. En quelques mois, elle se propagea dans le monde entier et tua de 20 à 100 millions de personnes selon les différentes estimations, en tous cas plus que la guerre !
Une deuxième vague très meutrière se déclara à l'automne 1918, et un troisième épisode eut lieu au printemps 1919.
Malgré mes efforts pour la condenser, cette étude est très longue et vous pourrez éventuellement choisir parmi les thèmes suivants :
► Ce qu'en a dit la presse française
Pendant plusieurs mois, les journaux français n'ont pas parlé de la grippe, évoquant seulement par des entrefilets son arrivée en Europe en évitant soigneusement de parler de la France.
► Connaissances médicales en 1918
Il y avait pénurie de médecins (beaucoup étaient sur le front). Les malades mouraient de graves complications pulmonaires. Il n'y avait pas de médicaments...
On lira avec intérêt l'histoire d'un médecin de Belvès tentant un traitement "énergique" pour sauver ses malades (texte du Dr Carcenac, merci à lui).
► Publicités pour des remèdes miracles
Les publicités étaient libres et de nombreux charlatans vantaient leurs produits permettant d'éviter la grippe ou même de la guérir ! Nombreuses illustrations.
► Conseils et mesures d'hygiène publique
des mesures "de bon sens" furent prises localemant souvent à l'initiative des préfets. Au niveau national, les différents acteurs médicaux préconisaient des actions différentes, donnant lieu à des débats sans fin. Les journaux réclamaient des mesures d'hygiène publique et de distanciation sociale, sensiblement les mêmes qu'aujourd'hui, seules efficaces en abscence de traitement et de vaccin . Déjà le port de masques... plusieurs illustrations.
► Le bilan en France
Certains départements furent plus touchés, en particulier les ports où arrivaient les bateaux portant des troupes et les départements près des frontières
la Dordogne fut, comme aujourd'hui pour la crise du COVID 19, un département assez épargné.
► Références
Les nombreux articles consultés pour cette étude sont référencés ici.

Le lavoir et les étapes de sa reconstruction.

La boulangerie Chassagne
un témoignage d'Annie Leygue.

La fête à Liorac
d'après les souvenirs d'Annie Leygue. D'autres lioracois nous confient également leurs souvenirs et leurs photos.

Les cimetières de Liorac
Le cimetière était en bas du village près du chemin qui mène à la Louyre. Pour des raisons sanitaires il fut déplacé au début de l'Empire vers sa localisation actuelle.

La laiterie des Bigayres
Louis Abel FAGET, entrepreneur moderne et maire fut une figure marquante de Liorac au début du XXème siècle Il fit construire une grange-étable aux Bigayres. Une laiterie fut installée, produisant lait, beurre et ...du Cantal ! Grâce à un bélier hydraulique, l'eau de la Sérouze (à plusieurs km de là), alimenta les Bigayres et Gential.

Marcel CHORT
Les Archives Départementales de la Dordogne, ont mis en ligne des témoignages d'anciens qui avaient accepté de parler devant une caméra. Je suis sûre que cet interview de Marcel CHORT fera plaisir à beaucoup de lioracois qui l'ont connu, aimé et apprécié. L'entretien dure une bonne heure et Marcel parle patois. Un document très émouvant. Je suis sûre que cet interview de Marcel CHORT fera plaisir à beaucoup de lioracois qui l'ont connu, aimé et apprécié. L'entretien dure une bonne heure et Marcel parle patois. Un document très émouvant.

Exposition 2020 du savoir faire

Compte-rendu en image de cette manifestation qui a eu lieu les 7-8 mars 2020.

La base de données des "poilus de Liorac",
ceux qui ont fait la guerre de 14, a été complétée et corrigée : 250 noms d'hommes nés à Liorac ou y habitant au moment de la déclaration de guerre ont été référencés.
Parmi eux 11 "Morts pour la France" ne sont pas inscrits sur le Monument aux Morts de Liorac.

Deux nouvelles cartes de voeux de Liorac

1870-1871 une guerre oubliée
une recherche encore partielle des soldats de Liorac engagés dans ce conflit

Recensements entre 1846 et 1936
Evolution des métiers au bourg de Liorac du XIXe au XXe siècle.


@ Marie France Castang-Coutou
Contact: postmaster*liorac.info (remplacer l'étoile par @)