Les dynasties de meuniers
Comme nous allons le voir, les différentes familles de meuniers dans les trois moulins de Liorac et dans les villages proches, sont particulièrement imbriquées (mariages, parrains et marraines des nouveaux nés). Les trois moulins de Liorac, Boissière, Burette et Carrieux sont très anciens et ont été construits bien avant la Révolution pour s’arrêter définitivement au début du XXè siècle. Donc pendant cette période, ce sont au moins 10 générations de meuniers qui ont exercé leur métier à Liorac. Essayons de les retrouver.
Le Village : La Louyre et ses moulins
La Louyre, une précieuse source d'énergie.
Les moulins de la Louyre au cours des siècles.
Quelques photos des moulins de la Louyre.
Les trois moulins de Liorac.
Les dynasties de meuniers.
Meuniers au moulin de Boissière.
Meuniers au moulin de Burette.
Meuniers au moulin de Carrieux.
Les propriétaires des moulins.
Les écrevisses de la Louyre, témoignage.
La Louyre, une précieuse source d'énergie.
Les moulins de la Louyre au cours des siècles.
Quelques photos des moulins de la Louyre.
Les trois moulins de Liorac.
Les dynasties de meuniers.
Meuniers au moulin de Boissière.
Meuniers au moulin de Burette.
Meuniers au moulin de Carrieux.
Les propriétaires des moulins.
Les écrevisses de la Louyre, témoignage.
des recherches difficiles
La difficulté de ces recherches sur les meuniers a plusieurs causes :
Notons qu'après 1921, il n'y a plus mention de meuniers à Liorac...
Lors de l'enquête de Cyprien Brard en 1835, le maire de Liorac répond aux questions sur les moulins de la commune : "La commune possède des trois moulins à eau qui sont sur le ruisseau de la Luire. Ils ont chacun deux meules tournantes. Elle a aussi un moulin à huile. L'huile qui s'y fabrique se consomme dans la commune."
"Elle n'a point de moulin à vent". (Cependant les registres paroissiaux laissent supposer qu'il y en a certainement eu à Liorac dans des temps plus reculés, puisqu'on y trouve mention en 1679 «du moulin du Treil» (Ramon ROUGIER meunier et Jeanne MARTY) et en 1703 du « moulin de la Poujade» (Jean ROUGIER meunier et Marie MAURY). Vue la situation élevée de la Poujade, on peut raisonnablement penser qu'il s'agissait d'un moulin à vent. Quant au Treil, ce lieu n'a pas encore été localisé.
La difficulté de ces recherches sur les meuniers a plusieurs causes :
■ d'abord le manque de sources : on ne dispose en effet que de l'état civil plus ou moins précis suivant les époques et des recensements à partir du XIXe. Les actes notariés, surtout anciens, sont beaucoup plus aléatoires à trouver.
Avant 1836, année du premier recensement de population à Liorac, les seules sources pour retrouver les meuniers de Liorac sont les actes paroissiaux : cela suppose bien sûr que le meunier soit mentionné lors d'un acte de naissance, de mariage ou de décès, soit en tant qu'acteur principal soit comme parrain ou témoin.
■ les nombreux enfants nommés avec le même prénom à la naissance (j'ai ainsi trouvé un couple qui a eu six garçons, dont cinq s'appelaient Pierre. De plus très souvent ces enfants adoptaient, plus tard et sans doute par commodité, un autre prénom d'où la difficulté pour s'y retrouver,
■ la transmission du métier de père en fils ou filles et ainsi le métier ne permet pas de différencier les membres d' une même lignée,
■ l'endogamie professionnelle (on se mariait « entre meuniers » et le nom de l'épouse ne permet pas toujours de reconnaître un couple : exemple de deux actes de mariage à des dates différentes concernant deux frères portant le même prénom épousant deux sœurs qui avaient aussi le même prénom),
■ la dispersion géographique (trouver un moulin disponible n'était pas facile et il n'y avait pas un nombre suffisant de moulins à Liorac pour occuper tous les enfants: un fils de meunier devait donc soit épouser une fille de meunier, quitter Liorac et s'installer dans une autre commune - Clermont de Beauregard , Mouleydier, Lamonzie Montastruc, St Félix de Villadeix, St Georges de Monclard- soit épouser une fille de la paroisse en dehors du « clan de la meunerie »,
■ La confusion entre les trois moulins de Liorac, Carrieux, Burette et Boissière qui se sont appelés périodiquement « moulin neuf ». En effet, ils ont été rebâtis sur leur emplacement (creuser un bief constituait un énorme travail et comme leur localisation avait été soigneusement étudiée avant la première construction du moulin et il n'y avait aucune raison d'en changer) devenant ainsi tour à tour le "moulin neuf".
A partir de 1836, les recherches sont plus faciles puisque l'on dispose à la fois de l'état civil et des recensements tout au long du XIXe qui nous indiquent la composition des familles qui occupaient les moulins de Liorac.
Avant 1836, année du premier recensement de population à Liorac, les seules sources pour retrouver les meuniers de Liorac sont les actes paroissiaux : cela suppose bien sûr que le meunier soit mentionné lors d'un acte de naissance, de mariage ou de décès, soit en tant qu'acteur principal soit comme parrain ou témoin.
■ les nombreux enfants nommés avec le même prénom à la naissance (j'ai ainsi trouvé un couple qui a eu six garçons, dont cinq s'appelaient Pierre. De plus très souvent ces enfants adoptaient, plus tard et sans doute par commodité, un autre prénom d'où la difficulté pour s'y retrouver,
■ la transmission du métier de père en fils ou filles et ainsi le métier ne permet pas de différencier les membres d' une même lignée,
■ l'endogamie professionnelle (on se mariait « entre meuniers » et le nom de l'épouse ne permet pas toujours de reconnaître un couple : exemple de deux actes de mariage à des dates différentes concernant deux frères portant le même prénom épousant deux sœurs qui avaient aussi le même prénom),
■ la dispersion géographique (trouver un moulin disponible n'était pas facile et il n'y avait pas un nombre suffisant de moulins à Liorac pour occuper tous les enfants: un fils de meunier devait donc soit épouser une fille de meunier, quitter Liorac et s'installer dans une autre commune - Clermont de Beauregard , Mouleydier, Lamonzie Montastruc, St Félix de Villadeix, St Georges de Monclard- soit épouser une fille de la paroisse en dehors du « clan de la meunerie »,
■ La confusion entre les trois moulins de Liorac, Carrieux, Burette et Boissière qui se sont appelés périodiquement « moulin neuf ». En effet, ils ont été rebâtis sur leur emplacement (creuser un bief constituait un énorme travail et comme leur localisation avait été soigneusement étudiée avant la première construction du moulin et il n'y avait aucune raison d'en changer) devenant ainsi tour à tour le "moulin neuf".
Notons qu'après 1921, il n'y a plus mention de meuniers à Liorac...
Lors de l'enquête de Cyprien Brard en 1835, le maire de Liorac répond aux questions sur les moulins de la commune : "La commune possède des trois moulins à eau qui sont sur le ruisseau de la Luire. Ils ont chacun deux meules tournantes. Elle a aussi un moulin à huile. L'huile qui s'y fabrique se consomme dans la commune."
"Elle n'a point de moulin à vent". (Cependant les registres paroissiaux laissent supposer qu'il y en a certainement eu à Liorac dans des temps plus reculés, puisqu'on y trouve mention en 1679 «du moulin du Treil» (Ramon ROUGIER meunier et Jeanne MARTY) et en 1703 du « moulin de la Poujade» (Jean ROUGIER meunier et Marie MAURY). Vue la situation élevée de la Poujade, on peut raisonnablement penser qu'il s'agissait d'un moulin à vent. Quant au Treil, ce lieu n'a pas encore été localisé.
Les trois moulins de Liorac
Meuniers au moulin de la Boissière@ Marie-France Castang-Coutou
Contact: postmaster*liorac.info (remplacer l'étoile par @)