Les Valleton de Garraube
Suivons les co-seigneurs de Garraube Pierre (n°3) et Jean-Zacharie (n°6)
ainsi que leur frère aîné Zacharie (n°2) qui va aussi jouer un rôle dans l'histoire ...
ainsi que leur frère aîné Zacharie (n°2) qui va aussi jouer un rôle dans l'histoire ...
Il épouse le 13 juillet 1734 dans l'église St Jacques et St Martin de Bergerac {♣}, Marie-Esther GORSSE d'une famille protestante de Bergerac.
Jean-Zacharie Valleton de Boissière co-seigneur de Garraube, de 10 ans plus jeune que Pierre, épousera vers 1751 Suzanne Babut des Merles.
Zacharie Valleton de Boissière, leur frère aîné, était docteur en médecine à Bergerac et avait épousé deux ans auparavant, dans l'église des Pères Carmes de Bergerac Suzanne GORSSE la soeur de Marie-Esther (l'acte est noté sur le registre de St Jacques {♣}, mais le registre des Pères Carmes est perdu (merci à Y. Laborie pour l'information). Ainsi les 2 frères ont épousé les 2 sœurs.
La famille Valleton
La seigneurie de Garraube sous Louis XIV
Les Valleton de Garraube
Le docteur Jean Valleton de Boissière
Des "isles" à Garraube
Le château de Garraube
Mariages à Garraube
Fin des Valleton, à Garraube
La seigneurie de Garraube sous Louis XIV
Les Valleton de Garraube
Le docteur Jean Valleton de Boissière
Des "isles" à Garraube
Le château de Garraube
Mariages à Garraube
Fin des Valleton, à Garraube
Mariage de Pierre Valleton de Garraube et de Marie-Esther Gorsse :
(L'acte transcrit ci-après contient l'abjuration des époux.)
Le 13 juillet 1734, après les fiançailles et trois publications des bans de mariage d'entre Pierre Valeton, Sr de Garraube, âgé de trente quatre ans, fils de Jean Valeton Sr de Boissiere et de demoiselle Jeanne de Sorbier, habitants de la maison noble de Garraube paroisse de Liorat, et demoiselle Marie Esther Gorse, âgée d'environ dix sept ans, fille de Sr François Gorse et de demoiselle Marie Pinaut, hbt de la ville de Bergerac,
ne s'étant découvert aucun empêchement à leur mariage, les dites parties ayant fait abjuration à toutes des erreurs des protestants selon la forme prescrite par le rituel du présent diocèse et promis de vivre et de mourir dans la religion catholique apostolique et romaine, des principes de laquelle ils ont été instruits, s'étant soumis à toutes les peines, tant civiles que canoniques portées contre les relaps s'il arrive, ce qu'à Dieu ne plaise, qu'ils retombent dans les dittes erreurs, soit pendant la vie, soit à la mort, et ayant promis sous les mêmes peines de fréquenter les sacrements de l'église, nommément à celui de l'eucharistie dans deux mois à compter du présent jour et dans tous les autres temps prescrits par l'église catholique apostolique et romaine, le tout juré et promis en présence du
Sr Etienne Maillorat de Labattu, Sr Zacharie valeton de Boissiere, docteur en médecine, Sr Josué Valeton, Sr Jean
Descombes qui ont signé, je prestre soussigné, vue par écrit le consentement de messire Pourquery desservant la
paroisse de Liorac dattée du douze juillet de la susdite année mille sept cent trente quatre qui déclare avoir publié
les susdits bans du mariage dans l'église paroissiale de Liorat par trois différents jours de dimanche et avoir
disposé, par l'instruction des principes de la religion catholique et la réception du sacrement de pénitence,
ledit Valeton à son mariage, leur ay donné la bénédiction nuptiale en présence des susdits témoins qui ont signé
avec le Sr époux et demoiselle son épouse et moy.
(L'acte transcrit ci-après contient l'abjuration des époux.)
Le 13 juillet 1734, après les fiançailles et trois publications des bans de mariage d'entre Pierre Valeton, Sr de Garraube, âgé de trente quatre ans, fils de Jean Valeton Sr de Boissiere et de demoiselle Jeanne de Sorbier, habitants de la maison noble de Garraube paroisse de Liorat, et demoiselle Marie Esther Gorse, âgée d'environ dix sept ans, fille de Sr François Gorse et de demoiselle Marie Pinaut, hbt de la ville de Bergerac,
ne s'étant découvert aucun empêchement à leur mariage, les dites parties ayant fait abjuration à toutes des erreurs des protestants selon la forme prescrite par le rituel du présent diocèse et promis de vivre et de mourir dans la religion catholique apostolique et romaine, des principes de laquelle ils ont été instruits, s'étant soumis à toutes les peines, tant civiles que canoniques portées contre les relaps s'il arrive, ce qu'à Dieu ne plaise, qu'ils retombent dans les dittes erreurs, soit pendant la vie, soit à la mort, et ayant promis sous les mêmes peines de fréquenter les sacrements de l'église, nommément à celui de l'eucharistie dans deux mois à compter du présent jour et dans tous les autres temps prescrits par l'église catholique apostolique et romaine, le tout juré et promis en présence du
Sr Etienne Maillorat de Labattu, Sr Zacharie valeton de Boissiere, docteur en médecine, Sr Josué Valeton, Sr Jean
Descombes qui ont signé, je prestre soussigné, vue par écrit le consentement de messire Pourquery desservant la
paroisse de Liorac dattée du douze juillet de la susdite année mille sept cent trente quatre qui déclare avoir publié
les susdits bans du mariage dans l'église paroissiale de Liorat par trois différents jours de dimanche et avoir
disposé, par l'instruction des principes de la religion catholique et la réception du sacrement de pénitence,
ledit Valeton à son mariage, leur ay donné la bénédiction nuptiale en présence des susdits témoins qui ont signé
avec le Sr époux et demoiselle son épouse et moy.
Pierre,l'époux, signe "Garraube" et l'épouse, comme la plupart des filles de familles protestantes, a reçu une bonne instruction et signe à son mariage. Zacharie (fils n°2), le frère aîné de Pierre qui est médecin à Bergerac, signe "Boissiere". Il faut noter l'arabesque complexe qui suit son nom et que l'on retrouve systématiquement dans sa signature. Cette marque a certainement une signification et révèle peut être l'appartenance à une loge maçonnique. La première loge de Bergerac fut créée un peu plus tard en 1747, mais Zacharie a pu être initié pendant ses études de médecine dans une loge de Bordeaux . Josué Valeton est l'oncle paternel de Pierre, le frère aîné de son père et Etienne de Labatut, consul de Bergerac est son oncle par alliance.
Puis le couple s'installe à Garraube où trois autres enfants naissent : Jeanne en 1738, Jacque Zacharrie en 1741, mort à Bergerac en 1750, puis Joseph en 1743 qui meurt lui aussi à 7 ans, à Liorac. D'autres enfants naissent à Bergerac, Jean en 1746, Jeanne en 1749, Joseph en 1751, suivi d'Etienne en 1752, et Suzanne en 1756. La liste n'est peut être pas complète.
Selon le Cte de St Saud, le testament de Pierre fut ouvert peu après sa mort, le 10 janvier 1775.
Pierre a perdu plusieurs fils.
Jean, son fils aîné, officier du régiment de Condé, est devenu seigneur de Genthial par son mariage avec Marthe Gontier.
C'est son 5ème fils JOSEPH, né en 1751 qui va lui succéder à Garraube.
Sa veuve, Marie-Esther Gorsse, y finira ses jours le 24 germinal an 8 (14 avril 1800).
