A la limite de Liorac, la Planque del Riou
La Planque del Riou se trouve au pied du côteau, à la "frontière" entre Liorac et Lamonzie Montastruc,
peut être d'ailleurs à quelques mètres du côté de Lamonzie,
pas très loin du lit de la Louyre, ce qui justifie sans doute son nom.
Cette grotte aménagée a été explorée en 1966 par le
spéléo club de Périgueux.
La photo suivante montre l'entrée ou plutôt les entrées. A gauche un talus qui dissimule la grotte depuis la Louyre. Entre le talus et le bas de la falaise, un passage étroit qui conduit à l'entrée principale. A droite un passage qui n'a pas été exploré car les galeries sont bouchées, conduit vers un étage inférieur.
Sous un auvent de pierre, l'entrée principale, sans doute bouchée volontairement, est enfouie sous des
éboulis, et il ne reste qu'un très
étroit passage qui ne permet pas de pénétrer dans le cluzeau.
Voici un plan simplifié du cluzeau, réalisé à partir du tracé
original publié par J. BOUCHEREAU et J. GUILHEM en 1966 dans le journal
Spéléo-Dordogne n°18.
On retrouve sur ce schéma les caractéristiques communes à la
plupart des cluzeaux: une entrée cachée ou facilement dissimulable, plusieurs salles petites
et basses (moins de 20 m2, où l'on peut parfois difficilement tenir debout), des
couloirs d'accès et de communication étroits et bas (70 cm de large et moins d'1m50 de haut,
avec souvent des passages encore plus étroits et plus bas où l'on ne pouvait se glisser qu'à
quatre pattes comme entre la salle 2 et la salle 3, l'étroitesse et la faible hauteur des
passages rendaient la progression des assaillants difficile et constituaient un élément défensif
non négligeable; une longueur totale assez limitée, ici une trentaine de mètres, ce qui est
déjà long si on pense qu'il fallait creuser à la main ! Les souterrains se terminent en général en cul
de sac, ce qui montre qu'il ne s'agissait pas de souterrains de fuite mais bien d'abris
destinés à servir de "cachette". Ici un couloir taillé part de la salle 2
et descend vers un étage inférieur, mais le passage est bouché. Il rejoint
probablement la deuxiàme entrée visible sur la première photo.
La photo suivante montre l'entrée ou plutôt les entrées. A gauche un talus qui dissimule la grotte depuis la Louyre. Entre le talus et le bas de la falaise, un passage étroit qui conduit à l'entrée principale. A droite un passage qui n'a pas été exploré car les galeries sont bouchées, conduit vers un étage inférieur.
On retrouve sur ce schéma les caractéristiques communes à la
plupart des cluzeaux: une entrée cachée ou facilement dissimulable, plusieurs salles petites
et basses (moins de 20 m2, où l'on peut parfois difficilement tenir debout), des
couloirs d'accès et de communication étroits et bas (70 cm de large et moins d'1m50 de haut,
avec souvent des passages encore plus étroits et plus bas où l'on ne pouvait se glisser qu'à
quatre pattes comme entre la salle 2 et la salle 3, l'étroitesse et la faible hauteur des
passages rendaient la progression des assaillants difficile et constituaient un élément défensif
non négligeable; une longueur totale assez limitée, ici une trentaine de mètres, ce qui est
déjà long si on pense qu'il fallait creuser à la main ! Les souterrains se terminent en général en cul
de sac, ce qui montre qu'il ne s'agissait pas de souterrains de fuite mais bien d'abris
destinés à servir de "cachette". Ici un couloir taillé part de la salle 2
et descend vers un étage inférieur, mais le passage est bouché. Il rejoint
probablement la deuxiàme entrée visible sur la première photo.
@ Marie-France Castang-Coutou
Contact: mfcc24*liorac.info (remplacer * par @)