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			 En dépouillant les registres de la paroisse St Martin de Liorac, on se rend vite compte
			 "qu'enterrer dans l'église" était chose courante. Ainsi sur 38 
			 années réparties entre 1668 et 1763, il y a eu à Liorac :
			 
			 523 décès, 98 personnes inhumées dans l'église, presque une sur
			cinq ! 
				
	  
			 
 
			
			Le graphique ci-contre compare pour chaque année,  le nombre d'enterrements dans
			l'église de Liorac (en orange) au nombre total de décès (en gris). 
			
			 On peut remarquer sur ce graphique plusieurs pics de décès, qui correspondent probablement à des 
			 années d'épidémies ou de famines. 
			 Mais même dans ce cas "d'année noire", le nombre d'enterrements dans 
			 l'église  reste compris  entre 1 et 6 par an et n'augmente pas avec le nombre de 
			 décès, sans doute parce qu'en cas de famine ou d'épidémie, la majorité des défunts 
			 appartenait à des familles pauvres, qui n'avaient pas les moyens d'être inhumés dans l'église.
  
			 Par exemple en 1705, on observe 44 décès, et 6 personnes ensevelies 
			 dans l'église.
			
	   
	  
	   
	
      Cette pratique était donc habituelle aux 
	  XVII
ème et XVIII
ème siècles dans l'église St Martin de Liorac : 
	  dans les registres paroissiaux, on relève régulièrement  la mention «enterré dans 
	  l'église», avec souvent la précision «dans les tombeaux de ses ancêtres» ou parfois «dans les 
	  tombeaux de la fabrique (la fabrique gérait des biens matériels de l'église, y possédait des tombeaux et pouvait vendre un "emplacemnet"). 
	  Par contre de nombreux défunts étaient "enterrés dans le cimetière 
	  de la paroisse », cimetière proche de l'église et qui tout comme elle, était une terre bénie, 
	  avec parfois aussi la précision "dans de cimetière des pauvres". Rappelons que les 
	  protestants, juifs, excommuniés, ou suicidés n'avaient pas le droit d'être enterrés en terre bénie.
	  
	  
 
     Il existait donc une certaine hiérarchie face à la mort et 
	 l'on peut donc se demander comment se faisait la répartition des défunts entre les différents 
	 lieux de sépulture. 
     Les registres paroissiaux vont apporter un début de réponse...