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	   Les cloches avaient ainsi des usages variés, tant liturgiques que civils :
       
	   ► Elles annonçaient les offices, les fêtes: il était habituel de raconter aux enfants que les cloches 
		étaient parties à Rome pendant le carême et qu'elles revenaient le jour 
		de Pâques, carillonnant joyeusement et déposant des oeufs dans les jardins. 
        
► La sonnerie du glas annonçait, et annonce toujours, 
		un décès dans la paroisse. Le type de sonnerie permettait de savoir 
		s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme. 
       
►
        Elles rythmaient la journée par la sonnerie de l'angélus: un édit de 
		Louis XI, en 1472, ordonna en effet "de sonner l'angélus trois fois par jour,  
		matin, midi et soir, dans toutes les paroisses et églises du royaume...". Cette 
		sonnerie devait s'accompagner d'une priàre à Marie. Mais pour les paysans dans
		les champs, elle marquait surtout le début et la fin de la journée et l'heure 
		du casse-croûte. 
       
►
        Elles alertaient également les populations en cas de catastrophe, d'incendie ou 
		d'invasion: en cas de péril,on sonnait le tocsin. 
        
►
         Elles étaient censées éloigner la foudre et la grêle 
		 grâce à leurs sonneries: les paysans redoutaient les orages qui 
		 dévastaient les récoltes en quelques minutes, effaçant le travail 
		 d'une année   et apportant misàre et parfois famine. 
       
►
         Elles permettaient aussi de prédire le temps: entendre  les cloches d'un village 
		 voisin permet de savoir d'où vient le vent et dire si la pluie arrive.
        
		
		
Les cloches étaient des objets d'art qui requéraient le savoir-faire de "maîtres fondeurs".
		Ci-contre, la gravure représentant un atelier de fonte de cloches, au milieu du XVIII
àme 
		siècle, extraite de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert.
        

		
        Mais parfois des maîtres fondeurs itinérants se déplacaient pour couler une cloche 
		près de l'endroit où elle devait être installée. Ceci était certes plus commode puisqu'une 
		cloche pèse très lourd, parfois plusieurs tonnes ! Sans doute les villageois 
		apportaient leur l'aide pour l'installer dans le clocher. 
		Le travail de fonte était complexe : il fallait d'abord construire un four pour la fondre le métal, 
		fabriquer des moules portant tous les motifs du décor, les marques et signatures des fondeurs 
		et surtout calculer de façon précise la forme et l'épaisseur du métal pour obtenir une belle
		sonorité.
		La fabrication d'une cloche devait certainement durer plusieurs semaines et la rémunération 
		du travail était fixée à l'avance par un "prix fait", l'équivalent d'un devis signé. 
Une fois terminée,
        
la cloche était bénie.