Famille Valleton
Famille de Liorac, dont sont issues de multiples branches qui ont essaimé en France (Gironde) et même à l'étranger (Antilles, Amérique, Hollande). Malheureusement l'origine commune de ces différentes branches, bien que probable, ne peut être absolument prouvée puisque les registres paroissiaux du XVIIe n'existent plus.
A Liorac, pour distinguer les différentes lignées, le nom de la terre était accolée au patronyme. On trouve ainsi les Valleton :
La continuité d'une branche se faisait par les fils et en général l'aîné conservait le nom et les terres.
Suivant l'époque et le curé le nom était écrit avec un ou deux «l» et un ou deux «t», et les signatures des protagonistes se limitaient souvent au nom de la terre.
Nous adopterons dans la suite de ce travail l'écriture actuelle "VALLETON".
A côté de ces individus clairement référencés par le nom de leur terre, on trouve aussi à Liorac une multitude de "Valleton" qui exerçaient des petits métiers et qu'il n'est pas facile de rattacher à l'une ou l'autre branche. Il est possible qu'ils soient issus de fils cadets qui n'avaient rien reçu en héritage. Mais il est déjà assez difficile de débrouiller l'imbroglio de ces différentes branches sans essayer de rattacher ces éléments isolés à une branche particulière.
Famille protestante,
les actes de baptêmes et les contrats de mariages étaient enregistrés par les ministres du Temple, à Bergerac, à la Force... et sont parfois difficiles à retrouver. Ces actes furent parfois suivis d'abjurations et de régularisation devant l'église catholique et il n'est pas rare de trouver des couples déjà nantis de plusieurs enfants lors de leur mariage catholique.
Famille noble,
dont la noblesse était difficle à prouver sans lacunes en particulier à cause des unions protestantes. Preuves si difficiles à fournir que certains membres de cette famille ont acheté des charges anoblissantes, comme celle de secrétaire du Roi...
Ainsi une branche fortunée des Valleton (de Garraube et de Boissière) a éprouvé au cours du XVIIIe siècle le besoin de conforter un statut nobiliaire encore récent, résultant de l'achat d'une charge anoblissante de secrétaire du roi en 1708, en obtenant par voie de justice, selon la procédure dite "du compulsoire", la production par les officiers publics qui en étaient dépositaires d'un ensemble d'actes censés témoigner de l'antériorité nobiliaire de leur lignage.
Ainsi le 13 juin 1778 Joseph Valleton seigneur de Garraube agissant tant pour lui que pour son frère Jean Valleton seigneur de Genthial, ancien officier au régiment de Condé demande devant Guillaume Gontier de BIRAN, conseiller du Roi, Lieutenant Général et Commissaire examinateur en la Sénéchaussée du Périgord, siège en la ville de Bergerac, un complulsoire c'est à dire la production de pièces détenues par divers notaires.
Ce compulsoire fut accordé et le document est conservé aux Archives de Périgueux sous la côte B1808.
L'acte le plus ancien date de 1403 : il met en scène "Helie de Valleton, chevalier, capitaine de Clérans"
Pour les personnes intéressées, voici la transcription complète de ce document (cliquer sur le livre pour ouvrir un pdf).
Je n'ai certes pas l'ambition de retrouver toute l'histoire de cette immense famille mais seulement d'en raconter quelques épisodes en relation avec Liorac. Les branches de Boissière, de Garraube et de Carrieux ont déjà été étudiées sur ce site. Restent à évoquer les branches de la Tissanderie et de La Roque...
Le compulsoire cité précédemment rapporte l'existence d'un acte "Valleton" de 1403, mais à cause de l'absence de documents, l'étude ne peut commencer qu'environ 280 ans plus tard, en espérant que les pièces du puzzle se mettront en place !
Sources :
► Aymar d'Arlot, comte de Saint-Saud, "Nouveux essais généalogiques périgourdins", Paris, Saffroy, 1942- notice "de Valleton". Cette publication n'a pas été écrite par le Cte de Saint Saud, célèbre généalogiste périgourdin, mais par un de ses amis, Edmond Boisserie de Masmontet qui a produit une généalogie parfois approximative, mais à sa décharge, la généalogie des Valleton est particulièrement complexe !
► Archives Départementales de la Gironde (AD33)
► Archives Départementales de la Dordogne (AD24).
A Liorac, pour distinguer les différentes lignées, le nom de la terre était accolée au patronyme. On trouve ainsi les Valleton :
de Boissière, voir le château de Genthial
de Garraube, voir le château de Garraube
de Carrieux, voir le château de Carrieux
de la Tissanderie,
de Lartigue à la limite de Liorac
de Garraube, voir le château de Garraube
de Carrieux, voir le château de Carrieux
de la Tissanderie,
de Lartigue à la limite de Liorac
La continuité d'une branche se faisait par les fils et en général l'aîné conservait le nom et les terres.
Suivant l'époque et le curé le nom était écrit avec un ou deux «l» et un ou deux «t», et les signatures des protagonistes se limitaient souvent au nom de la terre.
Nous adopterons dans la suite de ce travail l'écriture actuelle "VALLETON".
A côté de ces individus clairement référencés par le nom de leur terre, on trouve aussi à Liorac une multitude de "Valleton" qui exerçaient des petits métiers et qu'il n'est pas facile de rattacher à l'une ou l'autre branche. Il est possible qu'ils soient issus de fils cadets qui n'avaient rien reçu en héritage. Mais il est déjà assez difficile de débrouiller l'imbroglio de ces différentes branches sans essayer de rattacher ces éléments isolés à une branche particulière.
les actes de baptêmes et les contrats de mariages étaient enregistrés par les ministres du Temple, à Bergerac, à la Force... et sont parfois difficiles à retrouver. Ces actes furent parfois suivis d'abjurations et de régularisation devant l'église catholique et il n'est pas rare de trouver des couples déjà nantis de plusieurs enfants lors de leur mariage catholique.
dont la noblesse était difficle à prouver sans lacunes en particulier à cause des unions protestantes. Preuves si difficiles à fournir que certains membres de cette famille ont acheté des charges anoblissantes, comme celle de secrétaire du Roi...
Ainsi une branche fortunée des Valleton (de Garraube et de Boissière) a éprouvé au cours du XVIIIe siècle le besoin de conforter un statut nobiliaire encore récent, résultant de l'achat d'une charge anoblissante de secrétaire du roi en 1708, en obtenant par voie de justice, selon la procédure dite "du compulsoire", la production par les officiers publics qui en étaient dépositaires d'un ensemble d'actes censés témoigner de l'antériorité nobiliaire de leur lignage.
Ainsi le 13 juin 1778 Joseph Valleton seigneur de Garraube agissant tant pour lui que pour son frère Jean Valleton seigneur de Genthial, ancien officier au régiment de Condé demande devant Guillaume Gontier de BIRAN, conseiller du Roi, Lieutenant Général et Commissaire examinateur en la Sénéchaussée du Périgord, siège en la ville de Bergerac, un complulsoire c'est à dire la production de pièces détenues par divers notaires.
Ce compulsoire fut accordé et le document est conservé aux Archives de Périgueux sous la côte B1808.
L'acte le plus ancien date de 1403 : il met en scène "Helie de Valleton, chevalier, capitaine de Clérans"
Pour les personnes intéressées, voici la transcription complète de ce document (cliquer sur le livre pour ouvrir un pdf).
Le compulsoire cité précédemment rapporte l'existence d'un acte "Valleton" de 1403, mais à cause de l'absence de documents, l'étude ne peut commencer qu'environ 280 ans plus tard, en espérant que les pièces du puzzle se mettront en place !
► Aymar d'Arlot, comte de Saint-Saud, "Nouveux essais généalogiques périgourdins", Paris, Saffroy, 1942- notice "de Valleton". Cette publication n'a pas été écrite par le Cte de Saint Saud, célèbre généalogiste périgourdin, mais par un de ses amis, Edmond Boisserie de Masmontet qui a produit une généalogie parfois approximative, mais à sa décharge, la généalogie des Valleton est particulièrement complexe !
► Archives Départementales de la Gironde (AD33)
► Archives Départementales de la Dordogne (AD24).
suite@ Marie-France Castang-Coutou
Contact: postmaster*liorac.info (remplacer l'étoile par @)